jeudi 20 septembre 2012

Justice et Dignité
voilà ce à quoi nous aspirons 
et ce à quoi nous avons droit !

Les Orphelins de Duplessis revendiquent :
  • que l'Église Catholique reconnaisse publiquement ses torts et son implication dans les nombreux abus commis envers les Orphelins de Duplessis
  • des excuses publiques de l'Église Catholique dans le dossier des Orphelins de Duplessis

Qui sont les Orphelins de Duplessis ?

Les Orphelins de Duplessis est le nom donné à des milliers d'enfants orphelins qui ont faussement été déclarés malades mentaux par le gouvernement du Québec et confinés dans des institutions psychiatriques. On considère que c'est le cas le plus important de maltraitance d'enfants dans l'histoire du Canada. Tous ces orphelins seront baptisés Orphelins de Duplessis car cela coïncide avec l'époque où Maurice Duplessis était premier ministre du Québec.  (Source : Wikipédia)

Historique

Entre 1940 et 1960, les orphelinats et les écoles étaient sous la responsabilité du gouvernement provincial. Dans les années 1940, alors que le Premier ministre du Québec était Maurice Duplessis et jusque dans les années 1960, le gouvernement du Québec, en coopération avec l'Église catholique romaine qui gérait les orphelinats, a développé une stratégie pour obtenir des subventions fédérales pour des milliers d'enfants, dont la plupart étaient devenus orphelins en étant abandonnés de leurs mères célibataires. Dans certains cas, les orphelinats catholiques ont été reclassifiés comme des institutions de soins de santé ; dans d'autres, les enfants ont été déplacés vers des asiles existants. Parmi les institutions visées, mentionnons Mont-Providence (Hôpital Rivière-des-Prairies) (1), Baie-St-Paul (2), Huberdeau (3), St-Jean-de-Dieu (Hôpital Louis-H.-Lafontaine) (4), St-Michel-Archange (Centre hospitalier Robert-Giffard) (5), et St-Julien de Ferdinand d'Halifax (6,7).

Dans les années qui suivirent, longtemps après la fermeture de ces institutions, les enfants devenus adultes commencèrent à dénoncer les mauvais traitements et les abus sexuels qu'ils enduraient aux mains des prêtres, des sœurs et des administrateurs catholiques. Rappelant les abus par les Couvents de la Madeleine, les orphelins de Duplessis affirment qu'ils étaient réduits à l'esclavage et assujettis à des abus physiques extrêmes pour des écarts de comportement.

Dans les années 1990, il restait environ 3 000 survivants et un groupe important s'est formé, lançant une campagne pour obtenir justice. Ils se sont donnés le nom d'Orphelins de Duplessis. En plus de la responsabilité du gouvernement et de l'Église, le Collège des médecins du Québec est ciblé après que certains des orphelins eurent trouvé des copies de leurs dossiers médicaux qui avaient été falsifiés (8). Classifiés mentalement déficients, plusieurs de ces enfants furent assujettis à une variété de tests de médicaments et utilisés dans d'autres expériences médicales. Relâchés seulement lorsqu'ils eurent atteint la majorité, ils étaient sans éducation et mal préparés à la vie d'adulte. Le suicide n'était pas rare; tourmentés par leur traitement, le crime et d'autres comportements dysfonctionnels étaient répandus parmi le groupe.

L'un des portes-parole du groupe auprès du Gouvernement du Québec fut l'écrivain et poète Bruno Roy. Au début, le gouvernement du Québec refusa leurs demandes de justice, mais après qu'ils eurent commencé à s'attirer une large publicité, en mars 1999, le gouvernement péquiste fit des excuses publiques (9) et une offre symbolique d'environ 1 000 $CAD en guise de compensation pour chacune des victimes. L'offre fut rejetée, et le gouvernement sévèrement critiqué par le public. Le protecteur du citoyen, Daniel Jacoby, déclara que le gouvernement avait banalisé les abus allégués par les victimes dans sa façon de gérer le dossier. Néanmoins, le gouvernement québécois de Lucien Bouchard refusa toujours de tenir une enquête et faire toute la lumière sur le scandale.

En 2001, les Orphelins reçoivent une offre de la part du gouvernement de Bernard Landry (Parti québécois) pour une compensation fixe de 10 000 $CAD par personne, plus 1 000 $CAD pour chaque année d'incarcération injuste dans une institution psychiatrique. L'offre montait donc à environ 25 000 $CAD par orphelin; elle était toutefois limitée aux 1 100 orphelins survivants que le gouvernement avait déclaré déficients mentaux, n'incluant pas de compensation pour les victimes d'abus sexuels ou d'autres formes d'abus. Ayant peu de choix, l'offre fut acceptée par ceux auxquels elle s'appliquait, tandis que les autres ne reçurent rien (10). Bien des gens soutiennent toujours que justice n'a pas été faite et qu'une infraction criminelle est restée impunie. (Source : Wikipédia)

  1.  Le Mont-Providence était dirigé par la communauté des Sœurs de la Charité de la Providence et était situé au 7200, boulevard Gouin est à Montréal. Vendu au gouvernement du Québec en 1969, l'immeuble est devenu l'Hôpital Rivière-des-Prairies.
  2.  L'Hôpital Saint-Anne de Baie-Saint-Paul.
  3.  l’Orphelinat Notre-Dame de la Merci d’Huberdeau était situé dans la municipalité d'Huberdeau dans les Laurentides.
  4.  L'Hôpital Saint-Jean-de-Dieu est devenu l'Hôpital Louis-H.-Lafontaine et il est situé à Montréal.
  5.  L'Hôpital St-Michel-Archange est devenue le Centre hospitalier Robert-Giffard et il est situé dans la ville de Québec.
  6.  L'Hôpital Saint-Julien est situé dans la municipalité de Saint-Ferdinand.
  7.  Source: Le Protecteur du Citoyen (Daniel Jacoby), document Les « enfants de Duplessis » : à l'heure de la solidarité, Sainte-Foy, 22 janvier 1997.
  8.  Encore à ce jour, plusieurs orphelins de Duplessis n'ont pas réussi à obtenir copie de leurs dossiers médicaux conservés chez des communautés religieuses.
  9.  le Premier ministre du Québec s’est excusé auprès des Orphelins de Duplessis mais en s’excusant M. Bouchard réduisait toute la tragédie des orphelins de Duplessis à de simples "gestes et attitudes inadmissibles".
  10.  C'est uniquement les orphelins ayant été internés dans certaines institutions couvrant une certaine période qui reçurent une compensation. Les autres orphelins, par exemple ceux qui furent exploités comme main-d'œuvre agricole toute leur enfance sans recevoir d'instruction, n'ont reçu aucune compensation.


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    Préfet de la Congrégation des évêques
    Piazza Pio XII, 10 00193, Rome
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    Édifice Honoré-Mercier,
    3e étage
    835, boul. René-Lévesque Est
    Québec, Qc.
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